Description
Gorges du Verdon
Dans le silence minéral des Gorges du Verdon, où l’eau s’étire en nappes dorées sous le dernier soupir du soleil, une ombre frôle les cimes. Elle vient du ciel, légère et insaisissable. Une mésange aux ailes d’azur et de lumière, portée par le souffle tiède du soir.
D’un frisson d’air, elle descend, effleurant les crêtes rocheuses, glissant au bord des précipices où le vide s’ouvre comme un secret. L’écho de son vol danse entre les parois abruptes, se perd dans le murmure des eaux profondes.
Là, sous elle, le Verdon s’étire, lent et lumineux, serpent de soie et d’or liquide. La mésange plonge, frôle la surface d’un battement d’ailes, y laisse une onde furtive avant de s’élever à nouveau, happée par l’azur.
Les falaises se dressent, cathédrales de pierre veillant sur le passage des vents. Dans leur silence millénaire, elles retiennent un instant l’ombre du petit oiseau, suspendue entre ciel et abîme. Puis, dans un dernier éclat, elle disparaît. Elle ne laisse derrière elle qu’un souffle d’air tiède, une vibration dans la lumière, une trace infime dans l’immensité.
Et quand la nuit tombera, seules les eaux du Verdon se souviendront.
[Oeuvre vendu sans encadrement, si vous souhaitez un encadrement merci de me contacter ici]
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