Description
La Merveille de Marseille
À l’heure où le soleil décroche ses premiers traits d’or sur la Méditerranée, la ville s’éveille alors dans un silence suspendu. Marseille retient son souffle. Là-haut, entre ciel et béton, elle trône : La Merveille. C’est ainsi qu’on murmure son nom, presque avec dévotion. La Cité Radieuse.
Elle n’est pas faite que de lignes et de volumes. Elle respire, elle veille, elle rêve.
Depuis l’azur liquide du ciel, une silhouette s’approche, immense et délicate. Elle est vaste comme un nuage, faite d’encre et de lumière. Son vol est lent, presque solennel. Chaque battement d’aile agite alors les souvenirs de la ville.
Elle descend, portée par une chaleur dorée, et vient se poser tout en haut de La Merveille, sur le toit-jardin, là où l’horizon se fond avec la mer.
Les volets de béton s’ouvrent comme des paupières. Les murs résonnent d’un murmure oublié, peut-être le rêve d’un architecte, ou la mémoire d’un lieu habité par l’utopie. Les lignes vibrent, les couleurs chantent. La mésange ferme doucement les yeux.
Un chant s’élève. Ni chant d’oiseau, ni voix humaine. C’est un souffle, une harmonie née du béton et du soleil, du ciel et de la mer. Ceux qui passent sous la Merveille à ce moment-là sentent quelque chose d’indéfinissable : une présence, une paix, une promesse.
Puis, comme elle est venue, la mésange s’étire, déploie ses ailes, et disparaît dans l’éclat du jour. Mais sur le toit, dans un jeu d’ombres et de lumière, subsiste sa trace : une forme légère, presque invisible, comme une bénédiction silencieuse.
[Oeuvre vendu sans encadrement, si vous souhaitez un encadrement merci de me contacter ici]
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