Description
Les mésanges et la Major
À l’ombre de la Major, un couple de mésanges, tracées à l’encre de Chine, s’est posé sur une corniche.
Sous elles, la ville bruisse, Marseille s’effrange en vagues et en ruelles, et la cathédrale, vaste vaisseau d’ombres claires, respire l’encens et le sel.
La lumière glisse sur les pierres comme une aquarelle mouvante, où chaque reflet devient une tache d’ombre et de mystère.
Les mésanges, silhouettes graphiques, dessinent des poèmes silencieux sur la toile du temps.
Ils semblent suspendus, au creux d’un souffle de vent chargé d’odeurs de thym et de figuiers sauvages.
Prêts à s’envoler vers les calanques invisibles, mais restés là, encre et plume sur la grande toile blanche de la pierre.
La Major elle-même, vieille sentinelle des jours et des nuits, se penche vers eux, attentive.
Comme pour recueillir dans ses voûtes l’écho fragile de leurs battements d’ailes.
Dans ce théâtre silencieux, chaque battement résonne comme un vers fragile dans le grand poème de la ville,
où le temps s’étire, rêve et s’efface, à l’encre noire des mésanges sur la blancheur éternelle de la pierre.
[Oeuvre vendu sans encadrement, si vous souhaitez un encadrement merci de me contacter ici]
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