Description
L’oiseau de garde
Dans l’encre noire d’un rêve suspendu, une mésange naît d’un trait subtil, esquissée dans un souffle sur un papier d’ivoire. Elle s’envole, légère, presque irréelle, portée par le vent marin qui caresse les collines de Marseille. Là-haut, dominant la ville et la mer, se dresse Notre-Dame de la Garde.
L’oiseau de garde, ainsi qu’on le nomme dans les songes, n’est pas un aigle ni un corbeau. C’est une mésange, frêle et discrète, mais investie d’une mission ancienne : veiller sur les hauteurs, entre ciel et pierre, entre foi et oubli. Elle se pose doucement sur la Vierge dorée, sans bruit, comme un secret confié au mistral. Sa présence devient une prière muette, un battement d’aile contre le vent de l’oubli.
Cette œuvre en encre de Chine, à la fois délicate et puissante, fige l’instant où l’éphémère touche l’éternité. Le noir profond de l’encre épouse les courbes de la mésange et les dentelles de la basilique, dans une harmonie poétique. L’image devient vision, la vision devient légende.
“L’oiseau de garde”, messager entre deux mondes, rappelle que même les plus petits êtres ont leur place sur les plus grands monuments. Là où les regards s’élèvent, il veille, humble et précieux, porteur de mémoire et de mystère.
[Oeuvre vendu sans encadrement, si vous souhaitez un encadrement merci de me contacter ici]
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