Description
Alors que la ville dort encore sous un voile de brume,
Notre-Dame de la Garde veille.
Perchée au sommet de Marseille,
elle regarde la mer, les toits, les songes.
C’est là, sur son épaule de pierre dorée,
qu’apparaissent parfois deux petits êtres venus du ciel :
les mésanges de la Garde.
Elles arrivent sans bruit,
portées par un souffle d’air doux venu du large.
>>Leur plumage, léger comme un mot d’amour,
se pose sur la basilique avec la grâce d’une encre fine sur du calcaire chaud.
Tout en haut, juste sous le regard de la Vierge dorée,
les deux mésanges se retrouvent.
L’une frôle l’autre,
et dans un geste infiniment tendre,
elles se donnent un baiser.
Ce n’est qu’un instant, mais il suspend le temps.
>Elles apparaissent quand l’aurore est douce,
quand le ciel est lavé de nuit,
et que le cœur de la ville bat encore lentement.
Car plus qu’un symbole,
les mésanges de la Garde sont un poème vivant.
Un souffle d’espoir.
Un rappel que, même au sommet des pierres les plus anciennes,
la tendresse trouve encore sa place.
[Oeuvre vendu sans encadrement, si vous souhaitez un encadrement merci de me contacter ici]
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