Description
Parc Borely
Au cœur du Parc Borely, là où les allées s’effacent dans la quiétude, un secret veille entre les feuillages. Le jardin chinois dort encore, drapé de brume et de rosée. Nul bruit, si ce n’est le froissement discret du bambou et le murmure paisible de l’eau.
Et pourtant, quelque chose approche.
Depuis les cieux teintés d’ivoire, une mésange descend. Majestueuse. Silencieuse. Elle n’est pas de ce monde — ses ailes sont faites d’encre, ses plumes bordées de lumière. Elle glisse dans l’air comme un pinceau sur du papier de riz.
Autour d’elle, le jardin s’anime sans bruit. Les carpes sous la surface s’immobilisent, les lotus s’inclinent très légèrement. Une brise se lève, lente et chaude, portant avec elle des senteurs de thé et de cèdre. Le soleil perce entre les feuilles, projetant sur la mésange un éclat doré. Une feuille d’or tombée du ciel.
Alors, un frisson traverse l’espace. Le temps devient fluide. La pagode semble respirer. Chaque tuile renvoie une mémoire ancienne — celle d’un voyage, d’un rêve, d’un lien entre Marseille et l’ailleurs.
[Oeuvre vendu sans encadrement, si vous souhaitez un encadrement merci de me contacter ici]
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